La pierre papier est l’un des secteurs les moins touchés par la crise actuelle. Les épargnants sont d’ailleurs toujours nombreux à opter pour l’investissement en SCPI. Ils visent tous un double objectif : se constituer des revenus complémentaires et un patrimoine immobilier diversifié. Évidemment, il y a quelques points à prendre en compte avant de se lancer dans un investissement en SCPI.
La SCPI : de quoi s’agit-il exactement ?
L’acronyme SCPI signifie Société Civile de Placement immobilier. Il s’agit d’un nom technique pour désigner un véhicule de placement collectif. L’avantage, c’est que celui-ci est accessible à toutes les catégories d’investisseurs (étudiants, particuliers, entrepreneurs, etc.). Les SCPI ont pour vocation de collecter des fonds auprès des épargnants dans l’objectif d’agrandir leur patrimoine immobilier.
Il est à noter que les SCPI se déclinent en différentes formes. Plus précisément, il s’agit des :
- SCPI de rendement (à capital variable ou fixe)
- SCPI fiscales (Malraux, Pinel et de déficit foncier)
- SCPI de plus-values (ou SCPI de capitalisation)
Il est important de connaître ces différents types de SCPI avant tout investissement. Il convient de souligner que seules les SCPI de rendement permettent de générer des revenus réguliers. Le versement de cette rémunération a généralement lieu tous les trois mois.
Combien faut-il dépenser pour acquérir des parts de SCPI ?
Le ticket d’entrée dans le secteur de la pierre papier est indiscutablement plus faible que celui de l’immobilier en direct. Effectivement, le prix d’une part de SCPI dépasse rarement les 1 000 euros. Il existe d’ailleurs des SCPI affichant un prix acquéreur inférieur à 500 euros. Mais l’acquisition d’un certain nombre de parts est parfois nécessaire pour toute nouvelle souscription. Voici une source fiable pour mieux cerner ce sujet.
Il est tout à fait légal de souscrire des parts de SCPI sur Internet en se rendant sur une plateforme en ligne dédiée à cet effet. Cela se fait en général sur le site web de la société de gestion de la SCPI convoitée. Il y aura bien sûr des frais de souscription et des frais de gestion à régler au moment de l’acquisition des parts d’une SCPI. Fort heureusement, ils ne représentent qu’un faible pourcentage du prix acquéreur.
La souscription de parts de SCPI à crédit, est-ce une bonne idée ?
Afin de rentabiliser un investissement en SCPI, il est conseillé d’acquérir plusieurs parts de différentes SCPI. Le seul bémol, c’est que cela demande un apport personnel conséquent, raison pour laquelle certains investisseurs préfèrent opter pour la souscription de parts de SCPI à crédit. En faisant ce choix, tout porteur de parts bénéficiera automatiquement de l’effet de levier du crédit.
Les revenus, sous forme de dividendes, distribués par la SCPI choisie permettront de couvrir une partie des échéances de l’emprunt. Il faut toutefois retenir qu’il y a toujours un délai de jouissance des parts souscrites dans le cadre d’un investissement en SCPI. En général, les crédits pouvant être utilisés pour acquérir des parts de SCPI sont :
- Le crédit amortissable
- Le crédit in fine
Il est à noter que les chances d’obtenir un crédit destiné à l’acquisition de parts de SCPI sont faibles pour certaines personnes. Il s’agit notamment des épargnants dont le taux d’endettement dépasse les 33 %.